La mise en place d’un protocole de traitement des situations de harcèlement ou d’intimidation entre élèves, dans chaque école permet vraiment d’organiser la prise en charge de ces situations. C’est-à-dire de ne pas se retrouver, une fois qu’on est confronté à la situation, à ne pas savoir qui intervient, dans quelle situation.

Il s’agit donc, en amont, en équipe d’école, d’organiser, simplement, le fonctionnement de l’équipe et de
pouvoir ainsi répondre à la problématique. Ce protocole est absolument nécessaire. Chaque école doit s’en doter. Aucun adulte ne doit rester seul face à des questionnements ou face à des situations d’élèves qui pourrait l’interroger. Il est important de se mobiliser en équipe complète mais de pouvoir également activer l’équipe ressource de circonscription. Dans chaque circonscription, une équipe de plusieurs personnes sont ressources et pourront vous apporter un éclairage extérieur sur la situation.


Le protocole

Phase n°1

Dans un premier temps, vous remplissez le nom de l’école tout en haut. On ajoute les membres de l’équipe ressources de circonscription.

Dans la première phase, nous retrouvons l’élève qui est en souffrance. Il peut avoir été repéré soit par d’autres élèves, soit par sa famille, soit par son enseignant.

On en vient ensuite au directeur ou à la directrice qui informe le médecin scolaire mais également le ou la psychologue de l’éducation nationale ainsi que l’inspecteur de la circonscription qui est lui-même pilote du pôle ressource de circonscription.


Phase n°2

L’IEN demande ensuite à un membre de l’équipe ressource de contacter le directeur pour prendre quelques informations sur la situation.

L’équipe de l’école se saisit de la situation, l’analyse avec éventuellement l’éclairage d’un membre de l’équipe ressource de circonscription.


Phase n°3

La situation peut ensuite relever de trois types de situations :

la première peut relever de l’intimidation, avec des surnoms, des moqueries, des mises à l’écart, des rumeurs qui sont répétées et dans ce cas on activera la MPP.

soit la situation relève d’un signalement qui relève de l’article 40 où nous serions plutôt dans une dans une situation de violences physiques, de brimades qui sont pénalisables et dans ce cas on va plutôt faire un signalement DSDEN. Nous ne passons pas par une MPP. On va prendre contact avec le service de la prévention pour la violence et nous rédigeons un fait établissement sur Arena.


la situation peut également ne pas du tout relever de l’intimidation.

Pour ça, vous aurez certainement pris l’attache du psychologue de l’éducation nationale et dans ce cas, on orientera plutôt la famille et l’élève soit une prise en charge par l’équipe, soit par le pôle ressource de circonscription, soit par un médecin scolaire, soit, tout simplement, par des partenaires extérieurs.Une fois que l’on a activé la méthode de préoccupation partagée parce que l’on a repéré que la situation relevait de l’intimidation. Elle va être conduite par l’équipe pHARe de l’école dont vous faites partie et éventuellement avec l’appui d’un membre de l’équipe ressources de circonscription.


Phase n°4

L’entretien avec la cible :

il faut qu’on ait déterminé en amont qui est-ce qui se charge des entretiens avec la cible. Cela se fera sur plusieurs semaines. Autant de temps que nécessaire. Autant de fois que nécessaire.
Les entretiens avec les deux parents de la cible : qui est-ce qui les mènera ? quel membre de l’équipe ?

Les entretiens non blamants avec les intimidateurs et les témoins : très courts, de 2 à 3 minutes maximum qui seront réitérés jusqu’à résolution du problème et jusqu’à ce que cessent les brimades, les moqueries, les mises à l’écart où les rumeurs répétées.
Il faut également définir qui dans l’équipe se chargera de mener ces entretiens non blâmants avec les intimidateurs et les témoins.

Enfin, on se retrouve pour un temps de concertation qui se fera de manière régulière entre les membres de l’équipe pHARe de l’école et nous prendrons également, éventuellement, l’avis d’un membre de l’équipe ressource de circonscription, si c’est nécessaire.


Respect de la confidentialité

Tout ce qui se dit dans les entretiens reste entre les membres de l’équipe pHARe. C’est-à-dire que si votre école est une école dotée de beaucoup de classes et que tous les membres de l’école ne font pas partie de l’équipe pHARe, les informations ne peuvent pas être partagées avec tous les enseignants de l’école. On respecte cette confidentialité.


Après 15 jours maximum, on met fin au protocole par l’équipe ressource et par l’équipe de l’école.
Au bout des 15 jours, bien entendu, l’équipe d’école observe une vigilance accrue au regard de cet enfant
qui a été la cible.

Si la situation ne s’améliore pas au bout des 15 jours ou n’est pas résolue, dans ce cas, on fait un signalement DSDEN auprès de la référente ou du référent harcèlement. Pour le 68, il s’agit de madame Pierron, dans 67 il s’agit de Madame Gaillac (leurs coordonnées sont indiquées sur le protocole) et nous rédigeons également un fait établissement sur Arena.
Ce protocole doit rester à l’interne de l’école. On ne donne pas ce protocole aux parents qui auraient alors accès au numéro de téléphone du référent harcèlement. Il est important que ce numéro reste en interne.
Si vous souhaitez donner des éléments aux parents vous les renvoyez vers le numéro “Non au harcèlement” ou vers le 3020, vers la plate-forme “Non au harcèlement” mais on ne donne pas accès aux parents à ce protocole interne de lutte contre le harcèlement pHARe.

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